vendredi 14 janvier 2005

On démarre aujourd'hui / Starting today

"Yeah, have you heard of Mississipi ? Have you heard of Muddy Waters ? Of John Lee Hooker ? Give me a A".

L'an passé, j'avais rencontré un type plutôt très bien, qui m'avait prêté pleins de CDs de Jimi. Là-dessus, il y avait une version magistrale du Catfish de Muddy Waters. Quand tu veux pour récupérer tes CDs, Nicolas.

Bon. Quoi que je vais mettre dans ce blog ? Des trucs vrais, d'autres complètement inventés. J'ai juste envie d'expérimenter ce truc. Et de gagner du temps dans mes relations à autrui, aussi, histoire de soigner gentiment ma sociopathie. Alors, pour simplifier, entre mes délires, vous pourrez repérer les trucs vrais et sincères que je dirai ; ces portions de texte seront écrites en rouge. Il y aura des parties en anglais, des parties en français, bref, ce sera le gros bordel. Mais chacun devrait y retrouver de quoi satisfaire sa curiosité. Si vous voulez faire des commentaires, c'est en privé qu'il faut m'écrire, je n'ai pas envie de poster les états d'âme des mes lecteurs, c'est à eux de le faire, pas à moi ; si vous êtes ici, c'est que les bulles que fait un poisson-chat en remuant la vase de son crâne vous intéresse. Alors écrivez au poisson-chat.

Aidez à soigner son besoin de nécessaires liens sociaux.

On a tous besoin de rêves et de pluies de fées, de plumes d'anges et de nuages en ouate. Il est tôt, dehors il fait nuit. C'est l'heure du poisson-chat qui nage en rond, en boucle, en anneau de Moebius :
"Well I wish... I was a catfish ... Swimming in, Lord !, the deep blue sea ... I have all you, pretty women... Fishing after me."

What's written in red is real ; rest is only virtual.

We do all need dreams and faeries rain, angel feathers and cottonwool clouds. It's pretty early, there outside, still night. It's catfish's hour... What is real doesn't matter. What's virtual neither. Just dust is important, for it's what gives a taste and a colour to water. Brown, like earth...

Alors, ce matin, dans la boue de mon crâne qui peine à se réveiller, j'avais envie de chanter : "Oh Jim, how could you leave us this way, hey hey hey hey, how could you leave us this way ?" (ça, c'est du Lou Reed).

Ah, oui, aussi : j'existe toujours, je vais bien, et bonne année à tous ceux à qui je ne l'ai pas encore souhaitée.

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